Qu’est-ce-que le Bruxisme ?
Dans le dictionnaire le Larousse, le bruxisme est défini comme “des mouvements répétés et inconscients de friction des dents”. [1]
Plus communément, le bruxisme est un grincement des dents inconscient survenant généralement la nuit.
Le bruxisme peut ou pas être lié à des troubles du sommeil.
Il se manifeste de deux façons:
un claquement et/ou grincement des mâchoires,
un serrage permanent des mâchoires sans besoin de mastication. [2]
Le bruxisme dit diurne, c’est-à-dire de jour ne rentre pas dans cette classification.
Quels sont les symptômes du bruxisme ?
Étant donné le serrage important des mâchoires, les conséquences sont une contracture de l’ensemble de l’appareil musculaire manducateur.
Il y a également une algie dans les joues, les tempes et au niveau de l’oreille au réveil.
L’autre conséquence majeure reste l’usure prématurée des dents avec une diminution précoce de la taille des dents, ce qui déclenche une sensibilité du fait de l'émail abimée puis des fractures de dents, des nécroses avec un risque d’édentement sans aucun traitement. [2,3]
56% de la population présente une activité des muscles manducateurs nocturnes, mais seulement 6% d’entre eux souffrent d'un véritable bruxisme. [4]
Quels sont les causes et les facteurs aggravants du bruxisme ?
Les scientifiques ont prouvé que le bruxisme touche principalement les personnes souffrant d’un mauvais sommeil.
Les principales causes du bruxisme réside dans le niveau de stress et d’angoisse chez 70% des bruxomanes. En effet, le niveau de veille étant plus haut dans les troubles du sommeil, l’activité musculaire serait finalement plus importante. [5]
“Le bruxisme est donc considéré comme une réponse à une agression refoulée, une tension émotionnelle, de la colère, de l’anxiété, de la peur ou de la frustration et aurait tendance à concerner les personnalités perfectionnistes.” [6]
L’apnée du sommeil et les ronflements ont de même une relation de cause à effet aggravante.
Cependant, il existe d’autres facteurs qui potentialisent ce trouble : le tabac, l’alcool, les drogues (notamment les amphétamines), le café, les écrans bleus.
Le tabac peut induire cinq fois plus de risque de développer du bruxisme et le tabagisme passif chez les enfants reste également un facteur prédisposant. [6]
Quant aux écrans, ils entraînent des troubles du sommeil et donc le bruxisme.
Les drogues sont quant à elles des excitants.
Qui fait le diagnostic du bruxisme ? Quels sont les traitements du bruxisme ?
Le facteur d’alerte dans la majeure partie des cas est le/la conjoint(e) qui dit à son partenaire “qu'il claque des dents ou qu'il grince des dents”.
Ou ce peut-être le dentiste qui en fait le diagnostic lors d’un contrôle.
Dans le premier cas, si un doute existe, le praticien de santé majeur à consulter est le dentiste car il est le vrai spécialiste de la bouche et des troubles qui y sont liés.
Le principal traitement est le port nocturne d’une gouttière faite par le chirurgien dentiste afin d’éviter l’usure dentaire. Mais cette gouttière s’use également, c’est pour cela qu’elle est renouvelable en moyenne tous les cinq ans. [2]
Quelles sont les solutions en sophrologie pour le bruxisme ?
Les dentistes en parlent.
La relaxation est une thérapie complémentaire au traitement classique dentaire.
En effet, le stress et les émotions sont les principaux facteurs aggravants, c’est pourquoi la Sophrologie apporte une solution parfaite au bruxisme. [7]
De plus, il a été prouvé scientifiquement que la Sophrologie est une méthode préventive par excellence. [5]
Ainsi, grâce au fait de reprendre conscience de son corps, de sa respiration et de ses tensions musculaires, l'importance du tonus musculaire des muscles manducateurs diminue. [4]
Finalement la Sophrologie peut donc accompagner un traitement dentaire sur un bruxisme avancé ou agir également en prévention en accord avec le chirurgien dentiste.
Plusieurs exercices de relaxation dynamique permettent de détendre les muscles et d’évacuer les tensions.
Quant aux sophronisations qui se basent sur l’imagination, apprendre à évacuer les angoisses et faire des substitutions de sentiments négatifs par du positif ne semble pas anodin.
L'objectif d'un protocole de Sophrologie pour les bruxomanes est donc d'évacuer les tensions, d'installer le calme puis d'apprendre un maintenir un état psychologique serein.
En conclusion, l’expression “serrer les dents” prend tout son sens car dans la sagesse populaire, nous serrons les dents pour passer une douleur, une épreuve, une émotion ou une grande souffrance morale. Il se pourrait donc bien que la Sophrologie soit un espoir dans le fait de relâcher la pression et donc les mâchoires…
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Cet article a été rédigé par :
Alexandra Schlienger,
Sophrologue certifiée RNCP
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